Abonnez-vous à l'infolettre de Patrick Watson pour obtenir des nouvelles à propos de ses activités, sa musique et ses concerts.
Nous nous engageons à traiter vos informations personnelles avec soin et respect. Vous pouvez lire notre politique de confidentialité en cliquant sur le lien ci-dessous et notez que vous pourrez vous désabonner en tout temps.
*Notez que Secret City Records Inc. gère le site web et l'infolettre de Patrick Watson et, ainsi, est responsable de l'envoi des infolettres au nom de Patrick Watson et Watsonia Productions Inc.
Wooden Arms est la suite de l'album de Patrick Watson, Close to Paradise, acclamé par la critique et qui a propulsé l'homme et son groupe au rang de vedettes internationales en 2007. À bien des égards, Wooden Arms est l'histoire et le son d'un groupe qui se réveille dans des endroits étranges, aux quatre coins du monde.
Qu'il s'agisse du son de la ville à vélo de "Beijing", de la chaleur d'un "trou dans le mur" de la "douce Nouvelle-Orléans" sur "Big...
Qu'il s'agisse du son de la ville à vélo de "Beijing", de la chaleur d'un "trou dans le mur" de la "douce Nouvelle-Orléans" sur "Big Bird in a Small Cage", ou de la valse européenne lancinante de la chanson titre, on ne peut s'empêcher, en écoutant Wooden Arms, de se sentir sur la route avec le groupe. C'est parfois sale, parfois sauvage, mais jamais, jamais ennuyeux.
Close to Paradise a remporté le prestigieux prix Polaris au Canada en 2007, faisant tourner plus d'une tête en battant Arcade Fire et Feist, entre autres. Au moment de la sortie de l'album aux États-Unis, en Europe et au Japon, le groupe a fait le tour du monde, récoltant des critiques dithyrambiques tant pour l'album que pour ses prestations scéniques fulgurantes.
Une fois la poussière retombée, le groupe a écrit suffisamment de chansons sur la route pour enregistrer un nouvel album en quelques mois, à la fin de l'année 2008, à Montréal. Sur le premier titre de l'album, "Fireweed", Watson chante : "Nous nous sommes creusé un trou et nous y avons planté toute notre peau ; comme une graine dans le sol, pour qu'elle pousse à nouveau". La voix et les orchestrations de Watson brillent davantage sur une base rythmique et percussive qui a été mise en avant.
Mais Wooden Arms n'est pas seulement le son d'un groupe qui apprend à construire ensemble un mur de son plus lisse. L'enjoué "Machinery of the Heavens", qui clôt l'album, est presque un air de swing à part entière ; "Big Bird in a Small Cage" prouve qu'ils sont capables de produire une chanson country-pop parfaite, et les fans de "The Great Escape" de Close to Paradise auront du mal à résister à la déchirante chanson "Man Like You", qui se contente d'une voix et d'une guitare.
Mais le plus important est peut-être que Wooden Arms montre que Watson et ses coéquipiers sont de véritables compositeurs, et les musiciens sérieux qu'ils sont - de la force orchestrale de "Tracy's Waters", au noise-twang de Simon Angell sur "Traveling Salesman", aux performances époustouflantes du batteur Robbie Kuster et à son morceau de cordes "Hommage", à l'ancrage de la basse de Mishka Stein sur le numéro instrumental de freak-out, "Down at the Beach".