Pour un·e artiste, enregistrer un deuxième album est souvent une étape qui ravive d’anciennes insécurités, mais Rosie Valland a choisi d’en faire un défi. Elle revient avec BLUE, un album empreint d’une grande assurance. Ignorant déceptions, doutes et autocritique, elle s’est lancée dans une quête personnelle pour retrouver l’équilibre nécessaire à la création. Le résultat est un deuxième opus habité par un profond sentiment de sérénité.

BLUE marque le début d’un nouveau chapitre. Libérée de ses complexes, Rosie Valland se recentre sur ce qu’elle a de plus cher : « rêver à nouveau ».

BLUE est né d’une volonté de se libérer de ses tourments, devenus source d’inspiration pour l’auteure-compositrice-interprète :

« Je ne reviens jamais à ce que j’étais avant, à ce que j’étais hier », chante-t-elle sur Chaos.

Elle avance sans détour, laissant derrière elle ce qui l’entravait, déterminée à réaliser ses rêves. Pour la première fois, elle a agi en tant que réalisatrice de son propre album. Aux côtés de Jesse Mac Cormack, l’ami de longue date qui avait produit son premier disque, ils ont façonné BLUE, une série de chansons courtes et directes. Elle apparaît résolue, habitée d’une force tranquille qui se ressent jusque dans les cordes de sa guitare.

La pop des années 90, avec ses mélodies imparables et ses voix puissantes, a incontestablement influencé ce nouvel album. Rosie a cherché à recréer les sons de son enfance, passée à écouter de la musique sur la banquette arrière de la voiture familiale. Sur ce point, Rosie Valland est catégorique :

« Rien n’a jamais surpassé l’album D’eux de Céline Dion. »

Elle s’est donc inspirée de l’essence mélodique de ces classiques pour tisser le fil conducteur des neuf morceaux qui composent BLUE. Dans son ensemble, l’album nous enveloppe d’une douce nostalgie.